June 07, 2010
January 05, 2010
November 25, 2009
Un petit moment de football sur notre antenne
Surtout, ils viennent de perdre un procès effarant pour "injures publiques" :
Le critère de l'absolue nécessité d'un terme, pour juger de sa légalité en matière de presse, n'est-il pas la négation même de la liberté de brocarder, de blâmer, d'écrire, en définitive? La Cour d'appel a-t-elle mesuré l'impact de cette condition, en l'appliquant pour qualifier d'injurieux des propos qui grattaient les oreilles chastes mais qui, dans un contexte sarcastique, n'avaient rien d'attaques malveillantes? Il est évident que cette "jurisprudence Balbir", entendue comme l'obligation faite aux journalistes satiriques de n'employer que des termes nécessaires, aurait des effets dévastateurs si elle faisait florès.
A croire que dans ce pays, il faut s'appeler Eric Raoult pour ouvrir sa gueule impunément. Les Cahiers n'ont pas les appuis et la visibilité d'un Stéphane Guillon : alors, allez les aider, en beuglant bien fort l'hymne officiel du Derry City Football Club.
September 05, 2009
Mix #15 : On The Road
[from ... and the Hun Hangar Ensemble]
02. A Hawk & A Hacksaw :: Oriental Hora
[from ... and the Hun Hangar Ensemble]
03. Abed Azrié :: Eau et Vent
[from Lapis Lazuli]
04. The National :: Slow Show
[from Boxer]
05. The National :: 90-Mile Water Wall
[from Sad Songs For Dirty Lovers]
06. Magnolia Electric Co. :: North Star
[from Nashville Moon]
07. Jackson C. Frank :: Blues Run The Game
[from Blues Run The Game]
08. Spoon :: Black Like Me
[from Ga Ga Ga Ga Ga]
09. Why? :: These Few Presidents
[from Alopecia]
10. Pharaoh Monch :: Welcome To The Terrordome
[from Desire]
June 29, 2009
April 20, 2009
et avec votre esprit ?
Pour Caossar et Christian, mais pas seulement
Trois gouttes de pluie se détachent de la gouttière. Vont se détacher. Hésitent un temps infini. Attendent peut-être que je détourne le regard. Le soleil couchant y dessine des mondes entiers en réfraction. Sous mes pieds, un parquet qui porte des traces trop nombreuses pour être expliquées, qui grince doucement dès que je bouge un peu, dès que je fais passer mon poids de la jambe gauche à la jambe droite et vice versa. Aussi discret et aussi imposant que la respiration de quelqu’un qu’on entendrait dormir de l’autre côté du mur.
En tendant les bras de chaque côté, je peux presque toucher les deux murs qui m’entourent en même temps. J’essaie. Cela fait jouer des choses au fond de mon dos, des choses planquées, des nœuds enfouis. Il n’y a rien d’autre dans la petite pièce. Juste l’orange de fin du jour qui vient par dessus les toits et qui s’engouffre par la fenêtre comme un skieur en fin de course. Et du blanc, partout. Ces murs sont immaculés, on pourrait les croire neufs, sortis du sol en une nuit, si on n’avait pas l’œil exercé. Ou obstiné. A bien y regarder, là aussi quelque chose ondule sous la surface. Une pulsation, un flux, quelque chose qui tremble.
DM Stith :: Spirit Parade
[from Heavy Ghost]
Il y a des esprits qui s’agitent ici. Certains qui viennent pour leur rendez-vous annuel, d’autres qui ne font que passer prendre des nouvelles et ceux qui sont tout le temps dans le coin, qui ne partent jamais bien loin. Ils se frottent au mur, ils viennent tout contre moi, s’enroulent autour de mes poignets, respirent au creux de mon cou et m’attirent vers l’intérieur. J’attends qu’ils soient tous entrés, puis je ferme la fenêtre. Je leur donne la main, je me retourne et je regarde autour de moi.
Here We Go Magic :: Fangela
[from Here We Go Magic]
Petit à petit, ils se calment un peu. La vibration diminue et bientôt les murs ne se renvoient plus que de la lumière. Ils reniflent autour d’eux, ils jettent un coup d’œil dans les placards et dans la salle de bains puis ils s’assoient par terre, chacun à sa place. Il n’y a aucun meuble, pas de canapé et pas de coussins, mais ils s’en foutent comme de l’an 40. Ils se lovent là, puisque c’est là que la route nous a menés. Ils me regardent, puis les uns après les autres ils se rendorment.
Ludwig Van :: Symphonie N°9 Opus 125 : Allegro Ma Non Troppo
[dirigé par Nikolaus Harnoncourt]
Voilà. Nous sommes chez nous. Quelque chose commence ici.
March 24, 2009
en partance
Je me demande si je vais me faire chier.
Je me demande si je vais les faire, ces longues marches que j'ai repérées sur la carte IGN.
Je me demande si je vais pas plutôt passer mes journées en face de la cheminée. Je me demande si elle a été ramonée et si je vais pouvoir faire du feu. Je me demande si je vais avoir froid.
Je me demande, si j'oublie d'acheter du lait ou si j'ai une fringale alors que j'ai rien prévu, si j'aurais le courage de marcher trois kilomètres pour m'acheter de quoi me sustenter.
Je me demande combien de livres je dois emmener. Je me demande si je fais bien d'emmener mes affaires de sport ou si c'est que de la gueule.
Je me demande si je vais pas passer la tondeuse. Remarque, en une semaine, j'aurais pas le temps de faire la moitié du parc.
Je me demande si la batterie est toujours là. Je me demande pourquoi je sais toujours pas en jouer.
Je me demande s'il y a encore des fantômes dans cette maison, ou s'il faut que j'emmène les miens.
Et à force de me demander, je suis à la bourre.
[et - information vitale - hier était dans le top 5 des plus beaux jours de ma vie, sinon, tiens]
March 20, 2009
all my friends
Je retrouve un à un tous mes livres. Pour chacun, je suis presque capable de me rappeler quand je l'ai rencontré, si je l'ai aimé du premier coup ou s'il n'a gagné mon affection que peu à peu. Je me rappelle qui m'a présenté Jim Harrison (qui à son tour m'a introduit à Thom McGuane), Christian Gailly, Chevillard, Lobo Antunes, Mauvignier, Tristan Elgoff et son cousin Michael Collins, Buk' qui m'a emmené jusqu'à John Fante, Saltzer, Ibn Battuta, Philip K. Dick, Mahmoud Darwich, Garcia Marquez, Perec, Izzo, Burke, Jules Supervielle et tous les autres. Rassemblés là, en pile. Ces piles gargantuesques sont comme des vestiges de ma propre vie, et je suis le seul à les voir.
Toute une armée de vieux amis qui se regroupe, qui se met en ordre de marche. Encore un effort et je passe aux disques.
March 19, 2009
February 24, 2009
February 19, 2009
mighty mighty
Ce qui me permet d'avancer dans ma liste (et ça c'est important).
February 16, 2009
[mix #14] Cry Me A (Frozen) River
I have got to leave to find my way.
Watch the road and memorize
This life that pass before my eyes.
Nothing is going my way.
01. Grand Salvo :: Spring River!
[from Death]
02. A Hawk & A Hacksaw :: In The River
[from The Way The Wind Blows]
03. März :: The River
[from Wir Sind Hier]
04. Jay Pea :: Silver River
[from Arrivals & Departures]
05. Jim White :: Burn The River Dry
[from Wrong Eyed Jesus]
06. Christian Kjellvander :: River Raffle
[from Introducing The Past]
07. The Snake, The Cross, The Crown :: Behold The River
[from Cotton Teeth]
08. Willy Mason :: When The River Moves On
[from If The Ocean Gets Rough]
09. REM :: Find The River
[from Automatic For The People]
10. Paul Simon :: Peace Like A River
[from Paul Simon]
11. PJ Harvey :: The River
[from Is This Desire ?]
12. Bill Fay :: Methane River
[from Bill Fay]
13. John Southworth :: River City Girl
[from The Pillowmaker]
14. Fleet Foxes :: Drops In The River
[from Sun Giant EP]
>> Cry Me A (Frozen) River
February 12, 2009
proudmarykeeponburning
Je suis bien fiérot de cette petite soirée passée avec les Walkmen. Assez fier aussi de les avoir convaincu de jouer un dernier morceau pour la petite troupe qui était encore avec nous un peu avant 1h00 du matin.
>> Photo par Antoine Doyen
>> La soirée en images
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Je suis (assez) fier de ce texte. Et puis, bon, soyons clair, ce Noble Beast est bien parti pour être dans le top 5 de l'année. Ecoutez donc "The Privateers", pour voir.
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Et sinon, décidément, le matin, quand le métro sort du tunnel, prend la courbe et se jette au dessus de la Seine entre la gare d'Austerlitz et le quai de la rapée, il fait bon être (d')ici. Même s'il fait froid. Même si l'eau est somme toute d'une couleur pas tout à fait affriolante.
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Et je vous laisse avec ce très beau texte trouvé sur Moistworks : Why are people so quick to love movies, books, songs, paintings, restaurants, and sports teams but so slow to love other people?
February 07, 2009
fridayatmyhouse
Ouais, je pompe mes titres de post aux copines (et vous allez lire les deux articles en lien en bas, parce que c'est la grande classe). En attendant, je suis armé d'une machette pour tailler dans "Hégire" (la v3), et d'un iTunes en mode aléatoire qui se fout de ma gueule.
Weezer :: Tired of Sex
[from Pinkerton]
February 02, 2009
In Dearland
Le plus appréciable : on va pouvoir refaire plein de jeux de mots modérément drôles sur son prénom (Elvis n'est pas mort, Le King de retour, etc...).
January 26, 2009
closer than light years ago
C'était en 1992. Je n'avais pas encore 16 ans. Je me souviens du rapport aux disques que j'avais alors. Rien à voir celui que j'ai aujourd'hui. J'étais sans doute déjà passionné, exigeant et je pense, avec le recul, que j'avais déjà la conviction que la musique peut guérir de tout. Mais à l'époque, je lisais sans doute des revues auxquelles je faisais confiance (je ne sais plus du tout lesquelles), j'écoutais la radio - probablement Oui FM et je regardais des clips sur MTV parce que mes parents avaient pris les 14 chaînes que proposait le câble. Je crois bien d'ailleurs que c'est le clip de "Drive" qui m'avait accroché. Pour Welcome To The Cruel World de Ben Harper, je crois bien que c'est une borne d'écoute à la Fnac qui m'avait convaincu. Je me souviens que je traînais souvent au Virgin du Louvre le samedi après-midi. Je choisissais les disques à la pochette ou quand j'avais le temps je les écoutais les uns après les autres. Je me souviens aussi avoir découvert Jude et Sergent Garcia comme ça. Qui découvre encore de la musique comme ça aujourd'hui ? Les quelques albums qui m'ont marqué en ce début d'année (The Crying Light, ce Noble Beast dont je ne sais pas quoi penser, la compilation Dark Was The Night, March of the Zapotec) ont quasiment tous été apportés par le même dealer : rapidshare. J'en ai acheté certains, depuis, ceux que j'écoute vraiment et que je voudrais passer sur la chaîne de mon futur salon.
A l'époque, je ne pouvais me payer qu'un disque à la fois, et je le faisais sur la foi de ces informations parcellaires : une critique, une chanson entendue à la radio ou sur une borne d'écoute, un clip. J'avais intérêt à ne pas me planter. Ca arrivait, pourtant, ce qui me remplissait d'une amertume folle, lorsque les disquaires d'occasion ne m'offraient que le quart ou le tiers de la valeur du disque. Par contre, quand je réussissais mon coup, je passais des semaines, des mois en tête-à-tête avec un seul et même disque. J'en apprenais chaque respiration, j'en retenais toutes les inflexions. Aujourd'hui, entre Deezer, Rapidshare et le lien transparent et clair qui me relie aux quelques blogueurs que je lis régulièrement, je peux à loisir écouter des dizaines et des centaines de fois chaque disque qui éveille mon intérêt, avant de décider si vraiment il va me suivre et si je me l'achète. D'ailleurs, demain, je m'achète un Mountain Goats. Mais je ne passe plus autant de temps avec eux. Pour que l'un d'entre eux m'accroche, il faut qu'il en fasse 100 fois plus qu'à l'époque. Il ne suffit pas qu'il plaise. Il faut qu'il renverse, qu'il entre en résonnance avec des choses qui le dépassent. Il faut qu'il soit de la trempe des Boxer, The Crying Light, The Flying Club Cup.
Mais je m'éloigne. J'ai réécouté Automatic For The People. En entier. Deux fois. Je me souvenais encore de chaque chanson, tellement j'ai du l'user, en 1992. La production a un peu vieilli. La voix de Michael Stipe a tellement enflé et occupé l'espace depuis qu'elle en a perdu de son charme et de sa singularité. Et pourtant. Quel disque. Je me souviens bien que mes copains adoraient "Everybody Hurts" et que je préférais "Find The River". Je n'ai pas changé d'avis. Et le rapport intime que je pouvais avoir avec ce disque me manque, au moins un peu.
January 14, 2009
Ah au fait ...
December 17, 2008
plus ou moins, à peu près
- Le cabotinage soporifique de Clooney et Brad Pitt, dans ce film que certains critiques osent comparer à Fargo.
- Madagascar 2. Me like to move it no more.
- La tête de conne ahurie d'Anne Hathaway pour je ne sais quel parfum
- Les plans interminables et la dilution du propos de Je Veux Voir (ce long aurait sans doute fait un court-métrage très puissant)
- La faiblesse du deuxième I'm From Barcelona
- Le set de Matt Elliott à FMR - franchement longuet (et puis, merde, y'a du violon partout sur ses disques, il pouvait pas jouer avec un(e) violoniste)
- Le connard épileptique qui m'a opéré des sinus sans anesthésie pendant mon sommeil (c'est la seule explication rationnelle envisageable)
- The Yards, le director's cut, avec pour finir ce montage en parallèle des tractations de ripoux à l'hôtel de ville et [spoiler] la mort d'Erica (Charlize Theron est sublime en jeune femme brune aux cheveux courts). C'est beau, glaçant, déprimant, fataliste. Et beau. Beau. Puis c'est quand même autre chose que Two Lovers.
December 16, 2008
December 15, 2008
December 12, 2008
take me to the asylumbackstage
Furax - 2:53 PM
Dites,
on ne dit pas plutôt une platine "vinyle" et non "vinyles" (dans les
news) ? On ne peut pas mettre plusieurs vinyles à la fois sur la
platine.
Garrincha - 2:54 PM
Moi j'ai copié sur Barney, m'sieur...
Dali - 2:55 PM
forcément, ça marche moins bien.
mais on peut les mettre à la suite.
Furax - 2:57 PM
Çà on a vu, c'est zéro pour tous les deux.
(et je vois que la délation se porte toujours bien, hein)
Moi j'ai copié sur Barney, m'sieur...Rockoh - 2:58 PM
Il y a bien longtemps j'avais vu Otomo Yoshihide en mettre plusieurs à la fois sur une platine ... et il les découpait au cutter les uns après les autres !
Ca marchait moins bien après
Furax - 2:58 PM
J'ai pas ma bible d'orthographe sous la main, mais il me semble bien que ça soit au singulier.
Dali - 3:00 PM
il continue à les malmener si je me souviens bien de son dernier passage aux instants
Rom - 3:05 PM
Lorsque je l'ai vu, il était plutôt porté sur la table de mixage sans entrées...
Dali - 3:08 PM
si tu parles de son dernier passage aux instants
alors effectivement je m'en souviens pas bien...
Rockoh - 3:09 PM
Il utilisait cutter, marteau et briquet ...
Et c'était en première partie de Faust (qui eux, utilisaient tronçonneuse, machine à béton et pénis...)
Garrincha - 3:10 PM
Est-ce que je peux reproduire cette conversation sur ortf ?
Rockoh - 3:11 PM
U R Welcome
Rom - 3:12 PM
Du moment que tu ne mets pas les Fleet Foxes dans ton top 10, tu as carte blanche.
Nora - 3:18 PM
+1
DJ Barney - 3:27 PM
j'ai pas trouvé dans mon dico hier soir
c'est la fatigue
mais les vacances arrivent
(nouveau Kill The Vultures en mai, il ne plus plus rien nous arriver d'affreux maintenant)
Rom - 3:32 PM
Et tu t'es caressé quand tu l'as su ?
---
En vrai, on fait des fautes d'orthographe et on met pas de lien vers nos articles dans nos mails.
December 10, 2008
I can't get enough of your voice
J'ai écouté ça 7 fois aujourd'hui, et ma journée de boulot est encore loin d'être terminée :
Ane Brun :: The Treehouse Song
[from Changing of the Seasons]
December 08, 2008
December 05, 2008
yellow is the colour
Et sinon, j'ai besoin d'un héro, moi.
December 04, 2008
i am a bad boy (don't cry)
Je suis un mauvais garçon : je n'ai pas parlé une seule seconde ni ici ni ailleurs du nouvel album de Lambchop. C'est quand même la première fois depuis un moment (Is A Woman, en 2002 à vue de nez) que le groupe fait quelque chose de vraiment excitant et troublant. Rien à voir avec Damaged, donc. Histoire de démontrer que si Kurt Wagner est véritablement une des très grandes voix mésestimées de ce siècle, il n'est rien sans un groupe qui a retrouvé pour l'occasion un sens de la légèreté, de l'apesanteur et de la glisse assez phénoménal.
La preuve, à un moment il chante "hey hey hey hey" et ça m'en décolle les omoplates.
Lambchop :: Slipped, Dissolved & Loosed
[from OH (Ohio)]
Edit : à voir aussi, Kurt Wagner qui chante du Dylan dans un taxi londonien...
Je suis un mauvais garçon : je n'ai pas relayé l'information sur le plus beau disque-objet de l'année après l'édition limitée du Sigur Ros (qui a intérêt à être sous mon beau sapin le soir de Noël, sinon Santa va prendre cher), à savoir ce chouette livre de Norman Palm. On en a parlé là.
Et Norman Palm, pour situer, c'est un Allemand qui est entré directement en 2007 dans le top 3 des meilleures reprises des Cure.
Norman Palm :: Boys Dont Cry
[et oui, c'est complètement moi et mon bras musclé sur la photo]
December 03, 2008
kind is the new black
Je voudrais le DVD de Be Kind Rewind pour Noël. J'ai toujours l'air un peu
Be Kind Rewind is less about cinephiliac love for those films they 'swede' (Ghostbusters, Rush Hour 2, etc.), and more about their cinephiliac affect--the feelings they generate in individuals and in communities. Indeed, it is not about the individual film and is entirely about the communities that media create.
Focusing on the terribly inadequate mimesis of the cheap imitations these films offer completely misses how the film is focused on the affective memories of these texts. This is where the distinction between ritual and transmission models of communication seem crucial to me (and between 'narrative' and 'affect'). 'Transmission' focuses on what media represent on the surfaces, what ideologies and beliefs are transmitted. 'Ritual,' however, argues that what is represented is secondary--and the real point of communication to to foster ritualistic behaviors and acts that bring people and communities together.
What better way to illustrate that point than crappy home-made remakes which brings a community together for one fleeting, but powerful, moment of affective bliss?
That's why Be Kind Rewind's final documentary on Fats Waller is so perfect--despite the fact it contains few historical accuracies. Its not about Fats Waller--its about the effect that the memory of Fats has on this community, on how happy it makes them, on how their collective history is what binds them together as a community. 'Fats Waller was Born 'Here'--his idea was born 'here.' This is why the documentary is literally built off the interviews of the people in town--'our pasts belong to us.
Jason Sperb (via Marathonpacks)
December 01, 2008
happy mondays
Et on passe un septième de nos vies un lundi.
Ryland Bouchard :: Married To The Ground
[Ryland Bouchard, ex The Robot Ate Me, sera à Mains d'Oeuvre le 5 janvier]
November 24, 2008
un peu de réclame
Vandaveer - Woolgathering / Roman Candle - A Take Away Show from La Blogotheque on Vimeo.
November 18, 2008
straw dogs
November 17, 2008
des nuances, des figures
C'est pourtant pas compliqué : on peut respecter le groupe, son histoire et regretter ces deux titres ; on peut dire à quel point ils sont mauvais sans pour autant préjuger de la suite... C'est si difficile à maîtriser que ça, la nuance, la réflexion en bémol ?
Love Love Love, dit-on en Amérique.