Comme on est amené à en parler beaucoup ces jours-ci, avec la sortie annoncée de son troisième album, j'ai réécouté le premier album de Maximilian Hecker, "Infinite Love Songs", paru en 2001 sur le label Kitty-yo (qui propose un extrait du nouvel album en téléchargement).
Derrière une cover présentant une femme alanguie, comme extatique, l'Allemand y chante dans un anglais qu'il ne connaît pas vraiment. Affichant (et assumant) ce romantisme à fleur de peau comme on n'en montre même plus dans les films avec Meg Ryan/Gwyneth Paltrow/etc. qui lui sert de marque de fabrique, l'ex-top model y annonce clairement la couleur: chez lui, la musique sert à se plaindre et à quémander du réconfort.
La chanson qui sert d'introduction à l'album, "Polyester", est portée par cette voix diaphane et des paroles dont l'étrangeté suggère une sorte de clair-obscur, de douceur vénéneuse et pourtant irrésistible.
"I am lying under tons of porcine snow. Polyester absorbs me."
Maximilian Hecker - Polyester [offline]
[from "Infinite Love Songs"]
[Buy] Attention à la Fnac et ses prix outranciers ...
Dans le même temps, les Pernice Brothers fabriquaient, probablement reclus dans un minuscule studio et avec la patience de vieux artisans, un très bel album aux mélodies pop simples mais diablement efficaces.
La référence aux Beach Boys est évidente - et systématique - alors que Joe, le chanteur vient d'un univers country (ex-The Scud Mountain Boys, Big Tobacco). En compétition pour la photo de groupe la plus plouc de l'année sur le livret intérieur, ils n'inventent rien mais n'en dévoilent pas moins une belle sensibilité.
"Cronulla breakdown" (où Cronulla serait une station balnéaire australienne, d'après Google) vient clôturer, de belle manière, l'album. Une guitare, une voix et un constat simple : "I'm still in love with you"
Pernice Brothers - Cronulla Breakdown [offline]
[from "The World Won't End"]
Pour se consoler de leur immonde photo du livret, de très beaux clichés de Laurent Orseau sont visibles ici.
[Buy]
Derrière une cover présentant une femme alanguie, comme extatique, l'Allemand y chante dans un anglais qu'il ne connaît pas vraiment. Affichant (et assumant) ce romantisme à fleur de peau comme on n'en montre même plus dans les films avec Meg Ryan/Gwyneth Paltrow/etc. qui lui sert de marque de fabrique, l'ex-top model y annonce clairement la couleur: chez lui, la musique sert à se plaindre et à quémander du réconfort.
La chanson qui sert d'introduction à l'album, "Polyester", est portée par cette voix diaphane et des paroles dont l'étrangeté suggère une sorte de clair-obscur, de douceur vénéneuse et pourtant irrésistible.
"I am lying under tons of porcine snow. Polyester absorbs me."
Maximilian Hecker - Polyester [offline]
[from "Infinite Love Songs"]
[Buy] Attention à la Fnac et ses prix outranciers ...
Dans le même temps, les Pernice Brothers fabriquaient, probablement reclus dans un minuscule studio et avec la patience de vieux artisans, un très bel album aux mélodies pop simples mais diablement efficaces.
La référence aux Beach Boys est évidente - et systématique - alors que Joe, le chanteur vient d'un univers country (ex-The Scud Mountain Boys, Big Tobacco). En compétition pour la photo de groupe la plus plouc de l'année sur le livret intérieur, ils n'inventent rien mais n'en dévoilent pas moins une belle sensibilité.
"Cronulla breakdown" (où Cronulla serait une station balnéaire australienne, d'après Google) vient clôturer, de belle manière, l'album. Une guitare, une voix et un constat simple : "I'm still in love with you"
Pernice Brothers - Cronulla Breakdown [offline]
[from "The World Won't End"]
Pour se consoler de leur immonde photo du livret, de très beaux clichés de Laurent Orseau sont visibles ici.
[Buy]
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