Ou équivalent.

Plutôt que de cliquer sur des icônes et de recevoir son mp3 (la plupart du temps farci de DRMs qui lui donnent un arrière goût un poil douteux), il m'arrive parfois souvent au cours de crises de consumérisme un rien compulsives de m'acheter des choses sur internet en demandant aux gentils facteurs du monde entier de bien vouloir se donner la main pour acheminer jusqu'au pas de ma porte de la musique sous une forme - je vous le donne en mille ma bonne dame - non virtuelle et même complètement physique. Poussant le vice jusqu'à la déraison jusqu'à son terme, il s'agit parfois de disque vinyl, et même de 45 tours.




Et - le hasard faisant parfois si bien les choses, un peu comme la pluie parfois fait le beau temps, ou l'inverse, je ne sais plus - parfois ces paquets ont un peu traîné en route, s'égarant sans doute sur des chemins de traverse ou allant conter fleurette à des factrices sexy plutôt que se hâtant jusqu'à mes bras tendus ce qui se comprend si le paquet en question est hétérosexuel - ces paquets donc n'arrivent, magie du calendrier, que très peu de temps après Noël. Genre début janvier. Entre ça et les quelques cadeaux en retard de mon entourage, il va m'être difficile de constater à partir de demain que ça y est, c'est fini, plus de cadeaux chaque matin dans la boîte aux lettres. Monde de merde, aurait dit m'sieur Abitbol s'il avait eu le malheur de faire face à de si sombres circonstances.



Tout ça pour dire que j'ai reçu hier mon 45 tours de Vampire Weekend, qu'il est jaune, que c'est beau. Que Vampire Weekend est dans mon top 2007 qui déchire sa race. Et que je vous souhaite une année pleine de 45 tours jaunes de Vampire Weekend sur le pas de la porte. Ou équivalent.