Je marche en me déhanchant bizarrement ? J'oscille du bassin ? Mes épaules tressautent ? Mon sourire est large et un peu crétin ? C'est que j'ai comme une petite envie de danser ...
Hopeton Lewis - Take It Easy [offline]
[from Grooving Out Of Life]
The Jamaicans - Ba Ba Boom [offline]
[from Ba Ba Boom Time]
Delroy Wilson - Dancing Mood [offline]
[from Dancing Mood]
La pulsation qui est à la base du rocksteady peut paraître simple, mais elle correspond à quelque chose. Probablement aux élancements de l'âme... Ou pas, mais peu importe. Le reggae des premières heures a ce charme unique d'une musique qu'on sent bricolé avec les moyens du bord, production d'un artisanat encore éparse et pas encore concentré sur la scène internationale.
Des lignes de basse jazzy des Jamaicans au chant soulful de Delroy Wilson en passant par le gospel qui baigne toute la musique de Hopeton Lewis, on y sent - comme chez les musiciens éthiopiens des années 70 - une multitude d'influences digérées, régurgitées, transformées, fusionnées et pourtant clairement discernables. On y entend les heures passées dans de minuscules studios surchauffés, les tourments politiques et les visages tournées vers l'Afrique, la misère et surtout cet enthousiasme unique, débordant et depuis tellement galvaudé et parodié.
Loin des pantomines actuelles, lorsque Hopeton Lewis nous demande de nous détendre, et lorsque les Jamaicans et Delroy Wilson nous invitent à danser, on imagine presque cet éden musical du milieu des années 60. Et ça lance de belle façon un p'tit week-end qui s'annonce ensoleillé. Si vous permettez, je vais aller chercher du lait en tordant du cul...
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Bonus track :
Mulluqèn Mèllèsiè - Wètètié Maré
[from Ethiopiques #3]
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Hopeton Lewis - Take It Easy [offline]
[from Grooving Out Of Life]
The Jamaicans - Ba Ba Boom [offline]
[from Ba Ba Boom Time]
Delroy Wilson - Dancing Mood [offline]
[from Dancing Mood]
La pulsation qui est à la base du rocksteady peut paraître simple, mais elle correspond à quelque chose. Probablement aux élancements de l'âme... Ou pas, mais peu importe. Le reggae des premières heures a ce charme unique d'une musique qu'on sent bricolé avec les moyens du bord, production d'un artisanat encore éparse et pas encore concentré sur la scène internationale.
Des lignes de basse jazzy des Jamaicans au chant soulful de Delroy Wilson en passant par le gospel qui baigne toute la musique de Hopeton Lewis, on y sent - comme chez les musiciens éthiopiens des années 70 - une multitude d'influences digérées, régurgitées, transformées, fusionnées et pourtant clairement discernables. On y entend les heures passées dans de minuscules studios surchauffés, les tourments politiques et les visages tournées vers l'Afrique, la misère et surtout cet enthousiasme unique, débordant et depuis tellement galvaudé et parodié.
Loin des pantomines actuelles, lorsque Hopeton Lewis nous demande de nous détendre, et lorsque les Jamaicans et Delroy Wilson nous invitent à danser, on imagine presque cet éden musical du milieu des années 60. Et ça lance de belle façon un p'tit week-end qui s'annonce ensoleillé. Si vous permettez, je vais aller chercher du lait en tordant du cul...
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Mulluqèn Mèllèsiè - Wètètié Maré
[from Ethiopiques #3]
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