Il fut un temps, les débuts de l'ORTF (ou presque), ou l'hôte de ma chronique - désormais dominicale - s'était fendu d'un post intitulé "Blips between the bars" (cf. ici) ...
Au menu, rythmiques hardiment réarrangées et ambiances mélancoliques ... Un bien beau thème que je me permet de reprendre ici, afin de suggérer quelques pistes supplémentaires, plus directement axées sur les blips et autres débordements rythmiques que les morceaux que vous avait naguère soumis Garrincha !
Ca commence avec Aphex Twin, un morceau issu de son dernier (vrai) album, le magnifique "Drukqs" ... N'écoutez surtout pas tous ceux qui affirment que AT c'était mieux avant : ce sont pour la plupart de sales bobos prétentieux amateurs de lounge music. "Drukqs" est certainement son meilleur album et cet extrait le prouve derechef.
Retour de Squarepusher dans ma chronique, mais comment l'éviter sur ce thème ? C'est l'un des rares individus à contester à l'artiste précédemment cité (Aphex Twin pour ceux dont la mémoire ne dépasse pas les 3 lignes) le titre de "Alpha-male of electronic music". (Alpha male c'est à dire, pour ceux qui étudie les sociétés animales, le mâle dominant : le singe le plus balèse, l'ours le plus poilu, le musclé, le viril, le tatoué rempli d'hormones ... bref le boss ...). Ce morceau est extrait de son E.P. "Venus n°17".
Second retour dans cette chronique : celui de Venetian Snares. A ma connaissance, c'est l'unique morceau où il chante, un morceau dédié à son cher papa, manifestement disparu ... La voix n'est pas très assurée, limite nasillarde, l'homme est manifestemement plus familier des découpages rythmiques que des envolées lyriques. Grand bien lui en fasse ... L'extrait est issu de son album "Winter in the Belly of a Snake".
Enfin, un outsider dans la catégorie : Datach'i. Low-fi, infrabasse, relents de jeux vidéo et petite ritournelle entêtante. Un morceau issu d'un album au titre non moins excellent : "10110101 = (rec+play)".
Petit rappel :
Achetez les CDs des articles mentionnés ici si vous appréciez les morceaux !
C'est d'autant plus vrai aujourd'hui que les artistes présentés dans cette chronique, comme beaucoup de leurs collègues producteurs d'IDM, de Drill and Bass ou autre musique électronique déstructurée, ne sont pas de grands performers live ... Ils l'admettent souvent : leur royaume de prédilection a plus à voir avec la solitude des home-studios et des séquenceurs qu'avec la scène, le live ou le mix ...
Musique souvent trop complexe pour être ré-interprétée sur scène de façon convaincante, aptitudes limitées à la communication et autres "whou whou so happy to be with you tonight at the Machin Club !", ces types vivent par et pour la production de morceaux. La scène tient souvent pour eux du passage obligé, et pas nécessairement agréable (cf. la prestation de Venetian Snares lors de son récent passage parisien - au Triptyk - : éthylisme avancé, cris, injures, et un mauvais mix sur CD de quelques-uns de ses morceaux ...).
Achetez donc leurs CDs, leurs tee-shirts ou autres culottes à leurs effigies : donnez leur les moyens de rester cloîtrés chez eux, entre leur clavier, leur sampler et leur ordinateur !
[Buy] Druqks
[Buy] Venus N°17
[Buy] Winter in the belly of a snake
[Buy] 10110101 = (rec+play)
Au menu, rythmiques hardiment réarrangées et ambiances mélancoliques ... Un bien beau thème que je me permet de reprendre ici, afin de suggérer quelques pistes supplémentaires, plus directement axées sur les blips et autres débordements rythmiques que les morceaux que vous avait naguère soumis Garrincha !
Ca commence avec Aphex Twin, un morceau issu de son dernier (vrai) album, le magnifique "Drukqs" ... N'écoutez surtout pas tous ceux qui affirment que AT c'était mieux avant : ce sont pour la plupart de sales bobos prétentieux amateurs de lounge music. "Drukqs" est certainement son meilleur album et cet extrait le prouve derechef.
Retour de Squarepusher dans ma chronique, mais comment l'éviter sur ce thème ? C'est l'un des rares individus à contester à l'artiste précédemment cité (Aphex Twin pour ceux dont la mémoire ne dépasse pas les 3 lignes) le titre de "Alpha-male of electronic music". (Alpha male c'est à dire, pour ceux qui étudie les sociétés animales, le mâle dominant : le singe le plus balèse, l'ours le plus poilu, le musclé, le viril, le tatoué rempli d'hormones ... bref le boss ...). Ce morceau est extrait de son E.P. "Venus n°17".
Second retour dans cette chronique : celui de Venetian Snares. A ma connaissance, c'est l'unique morceau où il chante, un morceau dédié à son cher papa, manifestement disparu ... La voix n'est pas très assurée, limite nasillarde, l'homme est manifestemement plus familier des découpages rythmiques que des envolées lyriques. Grand bien lui en fasse ... L'extrait est issu de son album "Winter in the Belly of a Snake".
Enfin, un outsider dans la catégorie : Datach'i. Low-fi, infrabasse, relents de jeux vidéo et petite ritournelle entêtante. Un morceau issu d'un album au titre non moins excellent : "10110101 = (rec+play)".
Petit rappel :
Achetez les CDs des articles mentionnés ici si vous appréciez les morceaux !
C'est d'autant plus vrai aujourd'hui que les artistes présentés dans cette chronique, comme beaucoup de leurs collègues producteurs d'IDM, de Drill and Bass ou autre musique électronique déstructurée, ne sont pas de grands performers live ... Ils l'admettent souvent : leur royaume de prédilection a plus à voir avec la solitude des home-studios et des séquenceurs qu'avec la scène, le live ou le mix ...
Musique souvent trop complexe pour être ré-interprétée sur scène de façon convaincante, aptitudes limitées à la communication et autres "whou whou so happy to be with you tonight at the Machin Club !", ces types vivent par et pour la production de morceaux. La scène tient souvent pour eux du passage obligé, et pas nécessairement agréable (cf. la prestation de Venetian Snares lors de son récent passage parisien - au Triptyk - : éthylisme avancé, cris, injures, et un mauvais mix sur CD de quelques-uns de ses morceaux ...).
Achetez donc leurs CDs, leurs tee-shirts ou autres culottes à leurs effigies : donnez leur les moyens de rester cloîtrés chez eux, entre leur clavier, leur sampler et leur ordinateur !
[Buy] Druqks
[Buy] Venus N°17
[Buy] Winter in the belly of a snake
[Buy] 10110101 = (rec+play)
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